Mardi 21 septembre – Juste avant notre diner combloran…

Ce matin, je me lève avec un petit « mal de casque »… peut-être à cause de notre bonne bouteille de Shiraz bue hier soir, provenant pourtant de la winery Langweil devant laquelle nous étions passés à Tanunda dans la Barossa Valley. Je ne sais pas mais je dois mettre le turbo pour vous écrire mon petit mot d’hier que je rédige d’habitude le soir car hier, après notre retour, je n’ai pas eu le courage de m’y mettre. Tout le monde dort et je me poste devant mon écran. Une heure et demi après, un peu dans l’urgence, les photos sont triées, retouchées, exportées et le billet est publié. Tout le monde s’active dans l’appartement car nous avons rendez-vous avec la propriétaire coréenne pour le check-out. Hier soir, nous avions enfin trouvé, dans l’urgence aussi, une chambre dans un hôtel proche de Central Station, à deux pas de Darling Harbour, au cœur des gratte-ciels du CBD.

Nous quittons donc ce petit appartement bien sympa et marchons dans Sydney avec tout notre barda sur le dos. Nous avons tous notre gros sac sur les épaules de 8 à 15 kg, côté dos, et côté poitrine, notre petit sac additionnel de 2 à 10 kg. Je souris toujours en voyant notre petite famille bourlinguer ainsi dans les villes, les aéroports, les bus et aujourd’hui en rentrant dans la bouche de métro. Notre destination est sur la ligne et, trois stations plus loin, nous voilà ressortant à Central Station. C’est un nouveau quartier que nous découvrons. Nous avons presque le sentiment d’avoir changé de ville. Le temps est radieux, et pendant que nous marchons pour rallier notre nouvel hôtel, les rues et les immeubles sont illuminés par la lumière et la chaleur monte… peut-être aussi à cause des sacs qui commencent à peser. Check-in avec des chambres déjà prêtes et ouf, nous posons les sacs et repartons aussitôt.

A onze heures et demi, nous reprenons le métro pour rejoindre le départ des ferrys et, après avoir acheté des hamburgers à emporter – nous n’en n’aurons jamais autant ingurgité qu’en Australie – nous nous éloignons du centre des affaires... et approchons la côte découpées de Manly.

Après une croisière de trente minutes, nous débarquons à Manly, en face de Sydney, à l’extrême embouchure de la baie.

Nous trouvons le loueur de vélo repéré sur une brochure que nous avions attrapée à l’information point hier et en repartons casqués sur nos deux roues. Petit slalom dans les rues perpendiculaires et très raide de la ville après avoir longé le port un moment. Au sommet, nous rentrons dans le Sydney Harbour National Park et ferons la petite boucle à pied pour découvrir de superbes lookouts d’où nous découvrons l’étendue de la baie de Sydney et les falaises découpées de sa baie qui donne sur l’Océan. A quelques milliers de kilomètres en face de nous, la Polynésie où nous étions avant d’arriver.

Comme le Parc National est situé au point le plus haut de Manly, le retour se fera sans quasiment donner un coup de pédale pour rejoindre quelques kilomètres plus loin, le centre. Pour filer découvrir la grande plage de Manly Beach, nous rendons nos vélos et traversons à pied la principale rue piétonne qui ressemble davantage à une station balnéaire qu’à un des quartiers de cette immense cité australienne. Là, de nombreux citadins et touristes se prélassent sur le sable. Les surfeurs, plus ou moins expérimentés, s’adonnent à leur passion dans les vagues. Les deux grands garçons iront se baigner pendant que je joue à la balle avec Gautier.

Nous ne trainerons pas car il faut que prenions le ferry retour de 15h45. A 16h30, nous débarquons à nouveau… à côté d’un immense bateau de croisière faisant un stop dans la capitale mythique.

Arrivés à l’appartement, nous nous préparons et enfilons notre « tenue de soirée » pour aller rejoindre en métro la famille Brunelli-Brondex de Combloux.

Nous avons rendez-vous devant l’Opéra à 18 heures et le soleil vient de se coucher sur la ville.

Daniel, natif de nos belles montagnes, est marié à Jill qui, elle, est originaire de Sydney. Ensemble, ils ont eu aussi trois garçons, Rémy, Liam et John… Sans Daniel qui, parcourant sans cesse le monde pour son job, ne pouvait pas être avec nous ce soir, nous passons une excellente soirée.

Nous marcherons pendant une heure avec eux, et Jill, en parfaite et adorable guide, nous fera découvrir les quartiers et les petites rues authentiques autour de l’Opéra. La nuit tombe et la ville se pare de son habit de lumière. Peu de grosses publicités lumineuses au sommet des tours comme à Hong Kong par exemple mais la myriade de petits points lumineux aux fenêtres des immeubles et gratte-ciels qui nous entourent, animent les façades dans un rythme désordonné et semblent jouer à cache-cache avec la nuit. Sur le port, le gros bateau de croisière est illuminé et dégage une ambiance de fête, tandis qu’à l’intérieur de l’Opéra, sur notre droite, un spectacle de lumières vives, jaunes, vertes, bleues et mauves, électrise la représentation de ce soir.

A table, dans l’atmosphère feutrée de ce grand restaurant que Jill avait réservé, nous échangeons sur nos vies, nos activités, nos parcours et évidemment sur Combloux, sur leur passion pour le ski et sur leur famille, Charles et Hélène, Pascal et Stéphanie, et sur leur cousine Eva !! Soirée délicieuse, photo de famille et nous nous donnons rendez-vous en janvier prochain autour d’un vin chaud sur les pistes à Combloux où ils viendront dévaler les pentes, comme presque chaque année.

Retour à l’hôtel à minuit. Nous avions programmé un réveil à 7 heures demain matin pour avancer le travail scolaire mais je sens déjà que le réveil sera difficile pour les garçons. Pour le moment, « à la coueuste » !

Bises à tous !

Victorinox