Partir. Partir loin. Partir longtemps.

D'abord pour nous retrouver en famille, tous les 5, juste tous les 5 et aussi nous créer des souvenirs indélébiles.

Ensuite parce que l'envie de découvrir de nouveaux horizons, l'envie de faire de nouvelles rencontres et de partager de nouvelles relations est de plus en plus prégnante depuis quelques années. En fait, peut-être une envie de nouveautés, tout simplement.

Mais finalement, partir faire un tour du monde représente plus certainement encore pour nous le luxe incommensurable de s'offrir un temps de pause ou d'essayer de l'arrêter... ce temps qui nous file entre les doigts comme du sable fin, sans qu'on puisse en retenir un grain. Prendre le temps. C'est ça. Juste prendre le temps de vivre une aventure en famille, une aventure qui nous laissera une trace, notre trace.

Couchée ici en quelques mots, l'idée est séduisante. Qui n'a jamais fait le rêve d'une telle aventure? Ou qui n'en a jamais eu l'envie secrète?

Quand on y pense sérieusement, partir découvrir le monde qui nous entoure semble n'avoir presque pas d'égal, un peu comme une idée inaccessible. C'est souvent le cas en pareille situation, l'idée semble très vite saugrenue et on se persuade de l'impossibilité de la rendre viable. Toutes les bonnes raisons nous submergent et s'empilent les unes sur les autres de manière à effacer définitivement l'idée. C'est souvent l'aspect financier qui résonne en premier, l'activité professionnelle lui répondant en écho aussitôt. Puis les contraintes de notre vie, ses engrenages, les obligations du quotidien, souvent basiques mais si réelles, voire la routine un tantinet confortable sont autant de raisons d'abandonner l'idée. Et si nous en étions restés là... patatras, le projet se serait écroulé et aurait repris son statut de rêve impossible.

Et pourtant ce qui aura fait la différence pour nous réside probablement dans le fait d'avoir pousser le bouchon un peu plus loin. Nous prouver que ce rêve n'était pas impossible comme pour ne pas céder face à la difficulté, ne pas renoncer. Tout commence vraiment là. Nous sommes restés pragmatiques : 2 colonnes, les avantages de ce voyage d'un côté et les inconvénients de l'autre. La liste s'est vite trouvée déséquilibrée et la conclusion s'est imposée à elle-même : il ne faut pas essayer de partir, il faut partir! 

Alors, l'envie de trouver des solutions vous envahit et soudain, comme par magie, cette motivation indéfectible vous aide à faire le reste. A chaque contrainte naît une solution.

Et la contrainte primaire, de toute évidence, est la contrainte professionnelle. Pour nous, c'est justement cette contrainte professionnelle qui est devenue une chance. Mon métier, mon entreprise et mes obligations se sont transformés en autant d'atouts. Impossible de ne pas remercier ici mon associé, Gérald, sans qui ce projet aurait été mort-né. C'est lui qui après 20 ans d'une association fusionnelle et d'une amitié sans faille, va me donner le précieux sésame. Il a été et est encore le plus enthousiaste supporter de notre projet. Sans lui, sans toi, je n'écrirai pas ces mots et notre projet serait resté un doux rêve. Merci ma Géraldine ! 

Passé cet éventuel écueil, plus rien ne peut entraver un tel projet. Pas à pas, des pistes surgissent, des possibilités s'ouvrent à vous comme des évidences et les solutions affluent.

Passer du rêve à la réalité restera pour beaucoup du domaine de l'utopie et pourtant... plus on croit en ses rêves et plus on se donne la chance de les réaliser. Alors, vous aussi : osez !