Hong Kong sous toutes ses facettes, de jour comme de nuit !
Vendredi 12 décembre – Allongé dans mon lit. J-6… ça fait moins d’une semaine !
Ce matin, après une grosse séance de sport de 7h30 à 9 heures avec El Gringo et BG, nous sommes directement partis – tous les cinq - vers le Flower market dans le quartier de Mong Kok. Là, une rue est entièrement dédiée aux commerces de fleurs. La rue se colore des différentes variétés de fleurs exotiques… et même de sapins en cette époque des fêtes.
La Flower Market Road nous mène directement dans le Bird market où, comme son nom l’indique, nous avons été plongés, avec les 70 étals, dans un monde un peu particulier. De magnifiques oiseaux se retrouvent prisonniers dans de minuscules cages pour le plaisir des ornithologistes.
Et ici, les sauterelles vivantes sont vendues au kilo grouillant dans des sacs... pour nourrir les oiseux.
Après la visite, nous rejoindrons le quartier populaire du Fish market, toujours dans le quartier de Mong Kok, où les rues sont fermées à la circulation pour laisser les marchands s’installer. On y trouve de tout. Des articles de cuisine, des vêtements de toutes sortes, des chaussures, valises, sacs, articles de téléphonie, copies de montres en tout genre… et tout ce monde cohabite dans une frénésie qu’on ne retrouve pas ailleurs. En plus du tumulte de la rue, des odeurs de nourriture s’échappent des petites échoppes de restauration.
Nous oserons nous aventurer dans les ruelles parallèles aux rues commerçantes nous laissant découvrir les arrière-boutiques. Ici, un homme tue une poule, là, un autre, plus âgé, prépare quelques plats assis, fesses contre les talons, en face de son petit réchaud. Nous ne croisons pas beaucoup d’occidentaux dans le quartier et sommes ravis d’être plongés au cœur de cette vie trépidante d’un Hong-Kong plus modeste que le quartier des affaires et de ses belles avenues.
Après 20 minutes de marche supplémentaire, nous atteindrons le Ladies Market, encore plus dense que le précédent. Ici, c’est le temple de la copie. Des pièces de bonne facture… mais des copies… inondent les devantures des étals installés sur la route où il ne reste pour déambuler qu’une minuscule allée centrale. Cette rue s’étend sur 3 blocs et semble interminable. Nous ne pourrons résister à faire de petits achats… en plus d’une valise pour pouvoir rapporter nos achats du premier jour. La négociation est de mise ici et finalement, obtenir la moitié du prix annoncé, devient un challenge.
A 16 heures, nous quittons cette atmosphère particulière et rentrons à l’hôtel pour commencer à boucler nos sacs. Nos mettons nos tenues de soirée et vers 18 heures, avant de partir en taxi vers la pus grande tour de Hong-Kong, nous passon prendre un encas dans le lounge très vitré de l'hôtel.
Nous arrivons enfin à l'ICC tower et c'est ici, au 118ème étage de cette tour qui héberge le luxueux hôtel Carlton, que se trouve le bar le plus haut du monde !
Malheureusement, arrivés devant les portes de l’ascenseur, un écriteau indique que le bar est exceptionnellement privatisé ce soir et par conséquent fermé à la clientèle… déception momentanée et le temps de ressortir, il faut vite trouver une solution alternative.
Je vous plante le décor. « Taxi ! Le Peninsula s’il vous plaît ». Hop, après quelques minutes dans l le trafic hongkongais dense – nous sommes vendredi soir -, nous voilà aux pieds d’u des hôtels les plus select de Hong Kong. Un voiturier nous ouvre la porte. Un autre homme nous ouvre les portes et nous voici dans le somptueux hall.
Direction les ascenseurs qui sont dédiés au bar du 28ème étage. Marbre, miroirs, colonnes, grande hauteur de plafond. Les portes s’ouvrent. Jeux de couleurs, de matières, de lumière. La montée est rapide mais le ton est donné. Le designer Starck a laissé ici son empreinte. Cling ! Les portes s’ouvrent. Bienvenue au Félix ! Nous savons qu’il ne sera pas facile de rentrer avec Gautier ici car à Hong Kong, les bars respectent tous une « Kid’s Policy » qui interdit l’accès aux enfants. Dans le couloir à l’épaisse moquette qui mène vers le bar, je demande à BG de m’emboiter le pas sans regarder personne. Nous montons les marches sur notre droite et arrivons face au comptoir. Là, un homme à l’allure sympathique m’explique que BG ne peut pas rester ici. Je lui fais part de ma déception et lui explique que j’ai fait cette promesse aux enfants de les emmener dans cet endroit depuis longtemps… il m’indique qu’il fera exceptionnellement l’impasse et nous souhaite un Joyeux Noël ! Nous profiterons de la vue magnifique de cet endroit sur la baie de Hong-Kong et sur les tours illuminées, de Central à Wan Chaï.
A travers les immenses baies vitrées, le spectacle est féérique ! Les enseignes lumineuses immenses placardées sur les façades des tours qui nous font face diffusent une lumière intense qui se mêle à celles des bureaux encore éclairés et des jeux de lumière des façades de certains gratte-ciels. Un show laser découpe le ciel dans un ballet interminable. Waouh !!
Une heure après, sur le départ, nous sympathiserons avec 3 australiens élégamment vêtus de costumes et pas à leur première bière. Propriétaires de chevaux et passionnés de courses hippiques, ils sont venus séjourner une semaine à Hong Kong avec leurs épouses. Nous évoquerons notre trip et les séquences de nos trajets dans leur pays. Nous finirons par échanger nos coordonnées et nous sommes invités à Melbourne… obligés d’y revenir un jour !
Il est maintenant l’heure de regagner l’hôtel pour finir nos sacs car demain, nous quitterons notre bel hôtel pour nous envoler pour la dernière étape de notre tour du monde : Le Japon. Quelle chance de finir ainsi. Nous nous réjouissons de nous immerger dans la ville la plus peuplée du monde où nous passerons 5 nuits. Lovely a réservé dans deux adresses différentes. La ville est si entendue, que nous pensions que changer d’adresse au milieu du séjour serait une bonne idée pour mieux découvrir la ville. De Tokyo, nous bouclerons nos sacs pour la dernière fois… et nous allons probablement tenter, durant cet ultime séjour asiatique, de nous préparer à refermer le livre de cette belle histoire. Notre histoire. Nous sommes bien évidemment écartelés, entre le plaisir de vous revoir et la déception de nous arrêter. Je pense déjà à mon dernier billet. J’ai tant de choses à vous dire que les heures de notre vol Tokyo-Paris risquent de vite défiler… avec le mac sur les genoux.
Mais avant cela, nous allons profiter de ces derniers jours de folie !
Nous pensons bien fort à vous !
Victorinox