La plage de Peng pour se mettre en appétit !
Vendredi 21 Novembre – Dans le petit salon de l’hôtel Drehu Village. J-28
La matinée fut consacrée à régler quelques problèmes informatiques pour moi et à travailler pour les garçons. Leurs carnets de voyage ayant été mis à jour hier, ils pouvaient se consacrer aujourd’hui au travail scolaire.
A 13 heures, nous quittons l’hôtel dans notre super Logan break, blanche, qui affiche 97 500 kilomètres au compteur… et vous imaginez ce que ça représente ici ! En ouvrant la porte, la soleil a chauffé sur les sièges recouverts de plastique et la chaleur emmagasinée laisse échapper des effluves de vieux skaï… je replonge 40 ans en arrière en m’imaginant monter dans la R6 bordeaux de mon grand-père ! « En voiture Simone ! », disait-il.
Et nous voilà partis faire un petit tour à l’office du tourisme, avalé un plat sur le pouce dans un snack de Wé qui proposait du bon poisson… du picot !
Puis nous irons payer notre facture pour la voiture de location dans le garage… qui ressemble à s’y méprendre à la voiture !
Puis à la laverie pour déposer notre petit sac de linge…
A Wé, il y a un rond point, le seul de l’ile a priori et c’est vers l’est que nous mettons le cap pour rejoindre la Baie de Santal et plus exactement la petite plage de Peng. Nous roulons un peu sur un chemin de terre et en arrivant, le panneau cloué sur un cocotier au bord de la plage annonce la couleur… Nous garons la Logan sous les cocotiers en bord de plage
Autant, le vent s’était levé dans la Baie de Chateaubriand où se trouve notre bungalow, autant, ici, nous sommes sur la côte abritée. La mer est d’huile et les récifs coralliens de part et d’autre de la plage, érodés à leur base, donne à ce lieu un côté très sauvage. Le temps est un peu capricieux mais en arrivant… quel spectacle !
Le sable est très fin, chaud et tellement agréable. Et, comme à la piscine de l’Île des Pins, nous sommes encore seuls. Au sol, une végétation de plantes grasses avance un peu sur la plage et derrière, une petite cocoteraie ne trompe pas sur notre situation.
Nous prenons rapidement nos masques et tubas et longeons les récifs coralliens sur notre droite.
Il n’y a que 3 mètres de fond mais, dans nos masques, défile un spectacle magique avec de nombreux coraux intacts, de toutes les couleurs et de toutes les formes. Sur les patates, les poissons multicolores nagent dans le bonheur et nous font leur plus belle parade. On en profite un bon moment dans une eau délicieuse et fouillons avec El Gringo les grottes et failles formées dans les aspérités des récifs.
En revenant sur la plage, nous croiserons et discuterons un bon moment avec Guy, propriétaire d’un morceau de cette plage de rêve… un tailleur de pierre, né en Bourgogne et arrivé ici il y a plus de 45 ans. The Artist et Kanak plongeront encore un moment pour trouver quelques coquillages… c’est tellement plus sympa que de faire son travail scolaire !!
Retour à la laverie, chez Madeleine, avant 18 heures pour récupérer notre paquet et soirée en famille, bien tranquille – et sans beaujolais nouveau - avant de me mettre au boulot pour vous.
Comme tous les vendredis, profitez, c’est le week-end qui arrive ! Nous voudrions bien vous envoyer un peu de chaleur… mais je crois que cela va être difficile !
Victorinox