Des vacances paradisiaques à l’Île des Pins…
Mardi 18 Novembre – Assis dans un confortable fauteuil au bar… tiens, c’est bizarre ça (!)… sur la magnifique plage de l’hôtel.
Ce matin, lever discret à 6 heures pour filer en douce du bungalow déjà ensoleillé avec mon macintosh sous le bras.
Jusqu'au bar de l’hôtel, face à la plage ! C’est le seul endroit de l’établissement où l’on trouve un peu de wifi… et de bien piètre qualité. Dommage pour les 35 photos que j’ai à télécharger pour alimenter les 2 billets que je me suis empressé de vous écrire. Elles mettront plus de 9 heures à être téléchargées sur le blog !! C'est pourquoi celles d'aujourd'hui sont en basse qualité... !!
A 6 heures, il n’y a pas grand monde debout et le spectacle de la plage est saisissant. Les couleurs du lagon sont à couper le souffle et avec le soleil qui se lève, elles se révèleront encore plus belles au cours de la journée.
L’anse est assez petite, très protégée, bordée de part et d’autre par des pins endémiques et au sol, un sable blanc aussi fin que de la farine me file entre les doigts de pied… chut, écoutez, vous voyez déjà la scène. C’est beau ? Non, c’est magique !!
Je pense un instant à Anouchka qui m’a dit il y a quelques jours que l’Île des Pins est une de ces destinations rêvées. C’est promis Anne, je glane les adresses et collectionne les cartes de visites des bons petits coins comme nous les aimons.
Eric, l’ami d’Antoine, m’avait gentiment fait un petit croquis pour m’expliquer où il fallait faire du snorkeling… juste au bout de la plage, à droite. Il y a un énorme rocher, érodé à sa base, qui est entouré de coraux de toutes les couleurs et une multitude de poissons viennent ici se nourrir.
Ce ne sont malheureusement pas les seuls. Le spot attire de nombreuses compagnies de croisière qui, comme aujourd’hui avec la « Royal Carribean », débarquent quotidiennement des centaines de croisiéristes australiens à proximité, tous aussi avides que nous de découvrir cet endroit magique. Le désert de ce matin s’est transformé soudainement en une plage de la côte d’azur à l’époque d’affluence estivale. Nous prenons tout de même nos palmes, masques et tubas et partons tous les cinq faire le tour de ce gros rocher. C’est à la fois magique de voir un spectacle de couleurs en snorkeling mais malheureusement décevant de voir toutes ces personnes marchant sur les coraux, entreprenant le tour du rocher en pantalon et chemise, sans palme ni chausson et se rendant compte, à mi-parcours, qu’ils n’ont pas la fraicheur pour en faire le tour… et sans vergogne, ils se posent sur les coraux, et qu’à cela ne tienne, escaladent les parois pour trouver un peu de repos. A priori, les bateaux ne sont pas là tous les jours mais si souvent que la nature ne pourra pas résister bien longtemps à cet afflux quasi quotidien.
Retour à l'hôtel pour prendre un petit verre de rosé les pieds dans le sable...
... puis déjeuner dans le restaurant de plage face au lagon et vers 14 heures, la plage se vide aussi vite qu’elle ne s’était remplie et nous retrouvons cette quiétude qui nous convient tant. Après une séance bronzette, vers 16 heures, Lovely et moi partons faire un tour en VTT jusqu’au village de Vao pendant que les garçons jouent dans la piscine et doivent remplir leurs carnets de voyage qui ont pris un peu de retard ces derniers jours.
En route, nous ferons quelques arrêts devant les maisons de la Baie Saint-Maurice, arborant toutes de jolies décorations nautiques… certaines même un os de mâchoire de cachalot ! En bord de mer, nous verrons un monument à la mémoire des tirailleurs de la guerre de 1914-1918.
Nous nous promènerons ensuite dans le village et irons à l’épicerie « Saint Mathieu » chercher le quotidien « Les Nouvelles » pour découvrir, page 37, une bien belle annonce :
Au retour, nous ferons un arrêt dans l’Eglise qui nous fera penser à celle de du Bois de la Chaise, à Noirmoutier… mais plus grande.
Nous serons de retour pour le coucher de soleil que nous admirerons de la plage…
Demain, nous avons réservé un taxi à 7 heures et demi du matin pour nous rendre à la piscine naturelle, à 18 kilomètres de l’hôtel, sur la côte est de l’île. A cette heure là, nous devrions être tranquilles avant l’arrivée éventuelle de touristes australiens. Et pour déjeuner, la cerise sur le gâteau, sera le repas que nous avons réservé sur les conseils d’Eric. Au menu, langoustes les pieds dans le sable… rien que ça !
Bises d’un petit coin de paradis, un de plus, que révèle la Nouvelle-Calédonie !
Victorinox