Les picotins au pays de la poule couveuse !
Mercredi 12 Novembre – Face à la plage, dans notre case à Hienghène...
Mardi matin, pas de réveil mais à 7 heures, je me lève en me disant que j’aurai pu faire un dernier tour à la chasse… on ne sait jamais, sur un mal entendu, un cerf qui pourrait passer pas loin de moi… Les garçons sont déjà réveillés par le soleil qui traverse leurs tentes dès les premiers rayons et installent déjà le petit déjeuner. Nous prenons un thé sur le pouce et je pars avec El Gringo et BG (alias le « Kanak » depuis quelques jours… au contact de sa cousine Gersande, il marche pieds nus ne supportant plus une paire de tongs, se suspend aux lianes, ne craint même plus les piqures de moustiques… et sait même tirer à la 22 depuis hier). A peine sortis de la maison, sur le chemin de terre rouge, nous estimons le sens du vent avec notre briquet. Il est déjà un peu tard, le soleil tape fort et le vent se lève… rien de bon ! Même si en partant, Antoine nous disait que « ça sent le cerf »… nous reviendrons une dernière fois bredouilles !! Nous ne rapporterons donc pas de trophée depuis la Nouvelle-Calédonie et la cheminée de notre chalet à Combloux en restera dépourvue !
Nous finissons le rangement et le ménage de la maison de Marcel où nous avons passé un excellent séjour dans la nature. Le Duster est une nouvelle fois plein à craquer.
Dernière photo de famille devant le feu qui aura agrémenté nos bonnes soirées en compagnie d’Antoine.
Au revoir chaleureux au moment de nous séparer et Lovely, discrètement laissera couler une petite larme dans la voiture lorsque nous franchissons le portail. Après les quelques kilomètres de chemin de terre, Antoine et Gersande tournent à gauche pour redescendre au Sud à Nouméa et nous à droite pour traverser l’île et rejoindre la côte Est.
Nous remontons jusqu’à Bourail, juste à côté du lagon de Poé où nous avons séjourné quelques jours la semaine dernière et nous bifurquons à droite, vers le col des Roussettes pour traverser le Caillou dans sa largeur. Si le ciel est tout bleu au-dessus du Pacifique et sur les rivages, vers la chaine centrale qui s’étire tout le long de la Nouvelle-Calédonie, il est plus gris et chargé. Progressivement, la paysage change, la terre plus rouge et la végétation plus dense, plus riche encore que sur la côte ouest avec de nombreux arbres fougères comme en Nouvelle-Zélande.
Nous ne traverserons que très peu de villages et d’entrées de tribus mais observerons fréquemment de petits étals couverts où les locaux vendent des fruits, des plantes en pot et même des brochettes poulets…
En arrivant sur Houailou, nous retrouvons le Pacifique et c’est dans le bourg de Ponérihouen, au bord d’un bras de mer, que nous nous arrêterons pour prendre notre pique-nique.
Nous longeons l’Océan jusqu’à Poindimié et, derrière la bande de végétation qui nous sépare du littoral, l’eau turquoise se détache entre le vert des cocotiers et des très hauts pins endémiques de la Grande-Terre.
A 16 heures, nous rejoindrons Hienghène sur la côte Est, à 5 heures de route de Nouméa et trouverons une case familiale disponible pour la nuit dans le « Koulnoué Village », une ancienne base du Club Med… il y a bien longtemps, celle où les sanitaires étaient encore en commun. Avec le pont du 11 novembre, l’établissement est encore rempli et nous trouverons une heureuse disponibilité dans une case familiale, juste au bord du Pacifique.
Il y a un wifi de bonne qualité et nous profitons de la fin d’après-midi pour mettre en ligne 3 billets et répondre à tous les mails reçus.
Après une bonne nuit et un réveil à 7 heures, nous prenons un bon petit-déjeuner au bord de la plage sur une table sous les cocotiers.
Puis, malheureusement, la vie est ainsi faite, il faut se mettre à travailler et nous y passerons toute la matinée. Pas si facile avec l’océan derrière nous et la piscine devant nous mais tout le monde fait les efforts nécessaire pour y parvenir.
A midi, nous arrêtons tout et partons découvrir les falaises de calcaire noir de Hienghène aux formes spécifiques, dont les plus célèbres rappellent une « poule couveuse » et un « sphinx »…
La présence d’une double barrière récifale renforce le caractère exceptionnel de la zone, fréquenté par plusieurs espèces marines emblématiques dont certaines font le bonheur des plongeurs avertis (murène ruban, rascasse Merlet, …).
A 13 heures, nous arrêterons déjeuner dans le petit bourg de Hienghène et prendre une petite bière Number One bien méritée !
Nous ferons un petit stop au point d’information du village pour prendre les coordonnées d’une tribu sur la chaine montagneuse et chez qui nous pourrions faire une pêche à la crevette en rivière… nous attendons la réponse. Nous ferons un arrêt également au centre de plongée du village pour envisager une sortir proche d’un des îlots qui jalonnent la barrière de corail sur cette côte mais sans succès, tout est déjà booké !
Nous profiterons des activités de l’hôtel tout le reste de l’après-midi. Tennis, practice de golf, mini golf, piscine et finirons avec un petit diner sur la terrasse de notre case.
Nous trinquons à votre santé !
Victorinox