Mercredi 29 Octobre – A 7 heures du mat’, assis au bar de la maison, le seul réveillé…

Je reviens vers vous après une absence forcée liée à une grosse maladie de mon petit mac.  Complètement planté à cause d’une mauvaise restauration de mot de passe, je n’avais plus accès ni aux 8 000 photos, ni aux mails, ni aux comptes, ni aux plans de vols avec les n° de réservation et encore moins à votre blog !! Nous étions dans la mouise totale. Heureusement après une bonne journée de recherche et d’essais, David M., mon relais technique en France, lui a sauvé la vie hier matin… et nous revoilà !!

Lundi, nous avions prévu, malgré une météo que nous savons médiocre pour nos 3 derniers jours, de sortir d’Opito Bay pour aller visiter Coromandel et ses environs.

Nous quittons la baie en faisant un stop au bout de la plage avant d'attaquer la route gravillonneuse.

Cette route que nous avions prise en arrivant samedi dernier de nuit. Même si j’étais fatigué après les 5 heures de route, j’avais trouvé qu’elle était particulièrement sinueuse, raide, sans revêtement bitumineux mais je n’avais pas vu l’absence de barrière de sécurité et surtout le vide à chaque épingle. John, le propriétaire de la maison et enfant du pays, nous dira que cette route est exclue du contrat d’assurance de la plupart des compagnies de location en NZ ! Nous serons prudents…

Après une heure de route, nous dominons la petite ville de Coromandel.

Nous nous promènerons un peu dans cette ville qui, comme toutes les villes de Nouvelle-Zélande, ne possède pas réellement de place, ni de centre. Seulement des magasins alignés les uns après les autres. Ils ont tous des façades soignées, travaillées ou colorées mais la devanture qui dénote souvent avec le reste du bâtiment confère à ces villes un petit côté far west, presque Disneyland.

Le plus surprenant est l’absence totale d’habitation. En effet, les habitants résident essentiellement à l’extérieur du centre ville. Tout cela, vous l’avez compris, donne un côté un peu austère au centre des villes qui manquent cruellement de vies par rapport aux nôtres.

Pour autant, nous trouverons un délicieux petit restaurant où nous ferons une halte avant de repartir en direction de New Chums Beach.

Désignée comme l’une des 20 plus belles plages du monde par le magazine The Observer, nous, nous l’observerons sous un ciel malheureusement gris. Après un accès perilleux et malgré le manque de luminosité qui ne met pas en valeur toutes les couleurs de cette plage magique, nous resterons sous le charme.

C’est un endroit absolument intact où la nature est reine. La végétation est abondante et les quelques petites falaises, très colorées, donne au sable des couleurs moirées qui ondulent avec le flux et le reflux des marées.

Nous sommes seuls, et nous pourrions presque nous prendre pour des naufragés déposés sur une île inconnue du monde…

Les enfants se prendront au jeu et auront vécu de leur côté une aventure proche de « Koh Lanta for kids ». Pendant l’heure durant laquelle nous avons arpenté la plage, ils auront construit une superbe cabane avec les branches de palmiers et les morceaux de bois flottés récupérés sur le sable.

Pendant ce temps là, Dominique ne pourra s’empêcher de nous montrer qu’il est aussi bon en escalade qu’au tennis…

… et nous profiterons de cette longue plage.

Nous avons passé une très belle journée, il nous aura seulement manqué une petite bière pour nous asseoir plus longtemps dans le sable coloré de New Chums Beach !

Les enfants ont diné avant nous et sont partis se coucher pendant que je tentais désespérément de redonner vie à mon mac. Puis nous nous sommes enfin mis à table peu avant 22 heures – le cœur du mac rebattait enfin - et y avons trainé jusqu’à 1 heure du matin, refaisant le monde, ressassant nos souvenirs, nous dévoilant encore un peu plus même après douze années d’amitié. Très chouette soirée !

Bises de nous 9 et belle journée à tous ! 

Victorinox