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12 septembre 2014

Les douze Apôtres

Jeudi 11 septembre – A la place du copilote… dans le paquebot conduit par Lovely 

Hier soir, nous manquions de réseau téléphonique pour souhaiter un bon anniversaire à notre Riri préféré mais nous sommes par contre dans les temps pour fêter un très bel anniversaire à, respectivement pour Lovely, son Papa, et pour les garçons et moi, notre Papily !!

Le film d’hier soir était très sympa, et comme ce n’était que le second film que nous aons visionné en trois mois et demi, nous l’avons apprécié. Finalement, depuis le début, nous nous sommes très bien passés de la télévision et je me demande même si nous n’allons pas résilier notre abonnement Canal à notre retour… ?? (Lol).

Le vent a soufflé en bourrasques toute la nuit et nous avons entendu de nombreuses petites averses résonner sur le toit du paquebot.

Ce matin, le temps est clair mais le soleil joue avec de gros nuages. Nous sommes réveillés à 7h30 et une heure après, nous sortions de Bimpipark. Au bout de cinq kilomètres, El Gringo trouvera un premier koala en liberté que nous pourrons photographier. Il en repèrera finalement trois autres supplémentaires en chemin.

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La végétation et les paysages sont très variés sur la route. En regardant sur notre droite, côté amont, nous avons l’impression d’être en montagne avec les grands pins qui jalonnent la route. On dirait presque des pins noirs d’Autriche. Alors que sur notre gauche, côté Océan - qui se situe par moment à plus d’un kilomètre - nous avons tantôt l’impression d’être en Irlande avec les moutons et les agneaux qui paissent dans d’immenses prairies très vertes, tantôt l’impression d’être dans le sud de la France avec une végétation de type méditerranéenne où les gros cyprès – les mêmes qu’à Noirmoutier d’ailleurs - se mêlent à des arbustes similaires aux genêts avec leurs fleurs jaunes. Puis lorsque les troupeaux de vaches pâturent dans des prés qui se morcellent avec de belles clôtures, on se croirait en Normandie. Tout ça est assez surprenant finalement.

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Nous faisons une première halte à Cape Cove où la mer est déchainée. Le vent, qui a encore forci par rapport à hier, probablement entre force 7 et force 8 ce matin, semble glacé avec la température qui peine à passer la barre des 10°. Les vagues déferlent avec force sur la côte et s’écrasent sur la plage en contrebas pour le plus grand plaisir de nous tous. Le spectacle est saisissant.

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En repartant, dès que nous nous écartons sensiblement du bord de mer, nous traversons de nouvelles forêts d’eucalyptus. La route est humide avec les petits grains de la nuit. Le régime d’averses et d’éclaircies fsemble vouloir faire maintenant place à de larges périodes ensoleillées.

La route joue aux montagnes russes avec de nombreux virages serrés.

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Dans cette forêt d’eucalyptus, les bords sont jonchés de feuilles, d’écorces et de branches tombées avec les coups de vent de la nuit. La vitesse est limitée à 30km/h dans la longue descente qui précède l’entrée du Port Campbell National Park et dans l’habitacle du paquebot, les soubresauts de la route font trembler les assiettes, et les grilles du four alors que les virages font faire des va-et-vient aux boites et autres bouteilles pourtant calées dans les rangements des tiroirs de la cuisine – qui, soit dit en passant, ressemble davantage à une dinette. Lorsque le paquebot traverse les flaques qui stagnent sur la route, les gerbes d’eau claquent sous les garde-boues et résonnent dans l’habitacle. Nous avons mis le chauffage en route à l’intérieur et tout le monde est tranquille à bord. The Artist est plongé dans son livre, BG dort, la tête callée contre l’habitacle, et El Gringo suit le paysage qui défile dans le large pare-brise depuis la grande banquette en cuir couleur caramel… tout roule !

Le long de la route, nous croisons de fréquentes exploitations laitières. Seules les fermes composent l’habitat dans cette région isolée. Certaines de ces exploitations proposent de déguster leur production et si le temps nous le permet, nous ferons une halte ce midi à « Mouse Trap Café », à côté de Timboon.

Nous nous préparons maintenant à atteindre le site des 12 Apôtres, le clou du fabuleux spectacle de cette Great Ocean Road. Les éclaircies semblent définitivement l’emporter sur les averses, tant mieux.

A Princetown, le paysage côtier se découpe et les falaises s’élèvent considérablement. Le turquoise de la mer, toujours déchainée, tranche à la fois avec le blanc de l’écume qui se repend très au large et avec les hautes falaises couleur sable. Tout au long de cette portion de route, le soleil sera de la partie pour nous rendre le décor plus majestueux encore sur chacun des points de vue où nous ferons un stop. Nous n’en raterons aucun, les 12 Apôtres, London Bridge, The Arche, … et à chaque fois que nous quittons le paquebot pour emprunter les chemins équipés qui mènent au « look out » (point de vue), c’est toujours le même plaisir pour nos yeux…

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Nous profiterons ainsi jusqu’à Port Campbell où nous nous arrêtons pour publier mon billet d’hier et relever nos mails dans le point d’information de la petite ville.

Après un grand détour sur les routes et les chemins de terre autour de Port Campbell, à cause d’une erreur de notre GPS, nous arrivons enfin à l’adresse que nous avait dégotée Lovely.

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C’est un petit café, dans une ferme, qui revend la production d’un artisan fromager. Agriculteur et producteur de lait bio de son origine, il fabrique ses fromages selon la tradition et les recettes françaises. Mathieu Megard appartient à la troisième génération de fromagers français. Il est établi ici, dans ce « trou » perdu de la campagne à 20 kilomètres de la Great Ocean Road, à l’intérieur des terres, depuis 2010.

Il fait du reblochon, ici appelé « Mountain Man », du Pont-l’Evêque, « The Rouge » et du gruyère. Une adorable salle de vente et une ravissante petite salle de restaurant avec trois tables rondes aux nappes rouges et blanches. Nous prendrons trois plateaux de fromages, des jus bio frais pour les garçons et une bouteille de Shiraz « Basalt » pour Lovely et moi. Tout était parfait. On se serait cru un moment chez nous sauf que… le pain était remplacé par de petits crackers !!

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Le soleil commence à décliner et il éclairera parfaitement l’Arche au moment où nous arrêtons au look out qui la domine. Nous aurons vraiment eu de la chance de voir toutes les merveilles de cette journée sous le soleil même si la température a eu du mal à franchir les 12° au meilleur de la journée. Les doudounes auront été de rigueur à chaque sortie du paquebot.

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Nous faisons une nouvelle pause au London Bridge. La mer est complètement démontée et l’écume tapisse la mer sur les 150 mètres qui suivent la côte.

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Il est 17 heures et le GPS nous indique qu’il nous reste encore 90 kilomètres à parcourir pour rejoindre l’objectif de la journée, Port Fairy. Nous allons maintenant arrêter les haltes et tirer directement à l’objectif… sinon nous n’y serons jamais avant la nuit. A la demande d’El Gringo, nous avons en effet décidé collectivement hier soir de tracer un peu sur la fin de la Great Ocean Road car il souhaite passer une nuit dans l’outback, le pays des terres rouges. Mais pour cela, il nous faut gagner une bonne journée sur notre parcours initial.

Nous faisons route vers l’ouest et avons le soleil couchant face à nous. Nos pare-soleils sont dépliés lorsque nous traversons la ville de Warrambool qui marque la fin de la Great Ocean Road. Les 240 kilomètres parcourus tranquillement en 3 jours resterons un souvenir inoubliable de notre périple en Australie, de la rencontre de Geoff dans le village de Loch jusqu’aux douze Apôtres aux abords de Port Campbell aujourd’hui.

Il est 18 heures et nous ne sommes plus qu’à 18 kilomètres de notre objectif. El Gringo prend le guide des camps « Big4 » et recherche la halte qui nous conviendra le mieux. Le soleil est très gros devant nous et le ciel est tout dégagé tandis que le paquebot indique toujours un petit 11°. L’électricité sera de rigueur cette nuit pour chauffer notre « home sweet home ».

Lovely a conduit merveilleusement une grosse partie de la journée ce qui m’a permis de vous raconter notre journée en roulant. Ce soir je serai « off » et j’aurai du temps pour ma soirée. 

Après notre installation au camp de Port Fairy – et pas dans un « Big4 » qui ne nous semblait pas terrible au regard du prix – petite dispute avec The Artist qui craque : « J’en ai marre d’être avec vous 24 heures sur 24 ! ». Le premier avantage de cette confession est que ce poids qui semblait lui peser est sorti. Le second est que cela a imposé une bonne discussion entre Lovely, lui et moi, ses frères étant en train de jouer dehors. Nous avons échangé et tenté de lui expliquer que ce beau voyage a aussi des contraintes… comme celle-ci, comme celle aussi de ne plus voir ses amis ou encore celle de ressentir d’autres manques. La promiscuité de notre paquebot n’aide pas à remédier à la situation et l’enchainement des étapes occulte la participation à un nombre d’activité plus ludiques…

Dorénavant, nous allons surement déplacer un peu le curseur du voyage pour trouver un réglage qui convient davantage encore aux garçons. Peut-être voir moins de choses et faire plus d’activités sportives, laisser plus de liberté à chacun… en prenant du temps sur le temps qui passe pour que cette liberté puisse s’exprimer. Des activités ou des moments en solitaire seront forcément au programme pour chacun de nous.

Après ce débat, nous avons le sentiment que cela nous a fait du bien à tous. Anne & Richard M. qui ont fait aussi un beau voyage en famille nous l’ont redis récemment : « Voyager c’est fatiguant aussi» !

Allez, tournée générale d’apéro pour tous les cinq afin de prolonger la discussion tous ensemble et maintenant les croque-monsieur et la salade sont prêts. A table !

 Bonne journée à vous… et bon anniversaire à Papily ! 

Victorinox

 

Jeudi 11 septembre – A la place du copilote… dans le paquebot conduit par Lovely

 

Hier soir, nous manquions de réseau téléphonique pour souhaiter un bon anniversaire à notre Riri préféré mais nous sommes par contre dans les temps pour fêter un très bel anniversaire à, respectivement pour Lovely, son Papa, et pour les garçons et moi, notre Papily !!

Le film d’hier soir était très sympa, et comme ce n’était que le second film que nous aons visionné en trois mois et demi, nous l’avons apprécié. Finalement, depuis le début, nous nous sommes très bien passés de la télévision et je me demande même si nous n’allons pas résilier notre abonnement Canal à notre retour… ?? (Lol).

Le vent a soufflé en bourrasques toute la nuit et nous avons entendu de nombreuses petites averses résonner sur le toit du paquebot.

Ce matin, le temps est clair mais le soleil joue avec de gros nuages. Nous sommes réveillés à 7h30 et une heure après, nous sortions de Bimpipark. Au bout de cinq kilomètres, El Gringo trouvera un premier koala en liberté que nous pourrons photographier. Il en repèrera finalement trois autres supplémentaires en chemin.

La végétation et les paysages sont très variés sur la route. En regardant sur notre droite, côté amont, nous avons l’impression d’être en montagne avec les grands pins qui jalonnent la route. On dirait presque des pins noirs d’Autriche. Alors que sur notre gauche, côté Océan - qui se situe par moment à plus d’un kilomètre - nous avons tantôt l’impression d’être en Irlande avec les moutons et les agneaux qui paissent dans d’immenses prairies très vertes, tantôt l’impression d’être dans le sud de la France avec une végétation de type méditerranéenne où les gros cyprès – les mêmes qu’à Noirmoutier d’ailleurs - se mêlent à des arbustes similaires aux genêts avec leurs fleurs jaunes. Puis lorsque les troupeaux de vaches pâturent dans des prés qui se morcellent avec de belles clôtures, on se croirait en Normandie. Tout ça est assez surprenant finalement.

 

Nous faisons une première halte à Cape Cove où la mer est déchainée. Le vent, qui a encore forci par rapport à hier, probablement entre force 7 et force 8 ce matin, semble glacé avec la température qui peine à passer la barre des 10°. Les vagues déferlent avec force sur la côte et s’écrasent sur la plage en contrebas pour le plus grand plaisir de nous tous. Le spectacle est saisissant.

 

En repartant, dès que nous nous écartons sensiblement du bord de mer, nous traversons de nouvelles forêts d’eucalyptus. La route est humide avec les petits grains de la nuit. Le régime d’averses et d’éclaircies fsemble vouloir faire maintenant place à de larges périodes ensoleillées.

La route joue aux montagnes russes avec de nombreux virages serrés. Dans cette forêt d’eucalyptus, les bords sont jonchés de feuilles, d’écorces et de branches tombées avec les coups de vent de la nuit. La vitesse est limitée à 30km/h dans la longue descente qui précède l’entrée du Port Campbell National Park et dans l’habitacle du paquebot, les soubresauts de la route font trembler les assiettes, et les grilles du four alors que les virages font faire des va-et-vient aux boites et autres bouteilles pourtant calées dans les rangements des tiroirs de la cuisine – qui, soit dit en passant, ressemble davantage à une dinette. Lorsque le paquebot traverse les flaques qui stagnent sur la route, les gerbes d’eau claquent sous les garde-boues et résonnent dans l’habitacle. Nous avons mis le chauffage en route à l’intérieur et tout le monde est tranquille à bord. The Artist est plongé dans son livre, BG dort, la tête callée contre l’habitacle, et El Gringo suit le paysage qui défile dans le large pare-brise depuis la grande banquette en cuir couleur caramel… tout roule !

Le long de la route, nous croisons de fréquentes exploitations laitières. Seules les fermes composent l’habitat dans cette région isolée. Certaines de ces exploitations proposent de déguster leur production et si le temps nous le permet, nous ferons une halte ce midi à « Mouse Trap Café », à côté de Timboon.

Nous nous préparons maintenant à atteindre le site des 12 Apôtres, le clou du fabuleux spectacle de cette Great Ocean Road. Les éclaircies semblent définitivement l’emporter sur les averses, tant mieux.

 

A Princetown, le paysage côtier se découpe et les falaises s’élèvent considérablement. Le turquoise de la mer, toujours déchainée, tranche à la fois avec le blanc de l’écume qui se repend très au large et avec les hautes falaises couleur sable. Tout au long de cette portion de route, le soleil sera de la partie pour nous rendre le décor plus majestueux encore sur chacun des points de vue où nous ferons un stop. Nous n’en raterons aucun, les 12 Apôtres, London Bridge, The Arche, …

… jusqu’à Port Campbell où nous nous arrêtons pour publier mon billet d’hier et relever nos mails dans le point d’information de la petite ville. Et à chaque fois que nous quittons le paquebot pour emprunter les chemins équipés qui mènent au « look out » (point de vue), c’est toujours le même plaisir pour nos yeux…

 

Après un grand détour sur les routes et chemins autour de Port Campbell, à cause d’une erreur de notre GPS, nous arrivons enfin à l’adresse que nous avait dégotée Lovely. C’est un petit café, dans une ferme, qui revend la production d’un artisan fromager. Agriculteur et producteur de lait bio de son origine, il fabrique ses fromages selon la tradition et les recettes françaises. Mathieu Megard appartient à la troisième génération de fromagers français. Il est établi ici, dans ce « trou » perdu de la campagne à 20 kilomètres de la Great Ocean Road, à l’intérieur des terres, depuis 2010.

Il fait du reblochon, ici appelé « Mountain Man », du Pont-l’Evêque, « The Rouge » et du gruyère. Une adorable salle de vente et une ravissante petite salle de restaurant avec trois tables rondes aux nappes rouges et blanches. Nous prendrons trois plateaux de fromages, des jus bio frais pour les garçons et une bouteille de Shiraz « Basalt » pour Lovely et moi. Tout était parfait. On se serait cru un moment chez nous sauf que… le pain était remplacé par de petits crackers !!

 

Le soleil commence à décliner et il éclairera parfaitement l’Arche au moment où nous arrêtons au look out qui la domine. Nous aurons vraiment eu de la chance de voir toutes les merveilles de cette journée sous le soleil même si la température a eu du mal à franchir les 12° au meilleur de la journée. Les doudounes auront été de rigueur à chaque sortie du paquebot.

Nous faisons une nouvelle pause au London Bridge. La mer est complètement démontée et l’écume tapisse la mer sur les 150 mètres qui suivent la côte.

Il est 17 heures et le GPS nous indique qu’il nous reste encore 90 kilomètres à parcourir pour rejoindre l’objectif de la journée, Port Fairy. Nous allons maintenant arrêter les haltes et tirer directement à l’objectif… sinon nous n’y serons jamais avant la nuit. A la demande d’El Gringo, nous avons en effet décidé collectivement hier soir de tracer un peu sur la fin de la Great Ocean Road car il souhaite passer une nuit dans l’outback, le pays des terres rouges. Mais pour cela, il nous faut gagner une bonne journée sur notre parcours initial.

Nous faisons route vers l’ouest et avons le soleil couchant face à nous. Nos pare-soleils sont dépliés lorsque nous traversons la ville de Warrambool qui marque la fin de la Great Ocean Road. Les 240 kilomètres parcourus tranquillement en 3 jours resterons un souvenir inoubliable de notre périple en Australie, de la rencontre de Geoff dans le village de Loch jusqu’aux douze Apôtres aux abords de Port Campbell aujourd’hui.

Il est 18 heures et nous ne sommes plus qu’à 18 kilomètres de notre objectif. El Gringo prend le guide des camps « Big4 » et recherche la halte qui nous conviendra le mieux. Le soleil est très gros devant nous et le ciel est tout dégagé tandis que le paquebot indique toujours un petit 11°. L’électricité sera de rigueur cette nuit pour chauffer notre « home sweet home ».

Lovely a conduit merveilleusement une grosse partie de la journée ce qui m’a permis de vous raconter notre journée en roulant. Ce soir je serai « off » et j’aurai du temps pour penser à vous tous.

 

Après notre installation au camp de Port Fairy – et pas dans un « Big4 » qui ne nous semblait pas terrible au regard du prix – petite dispute avec The Artist qui craque : « J’en ai marre d’être avec vous 24 heures sur 24 ! ». Le premier avantage de cette confession est que ce poids qui semblait lui peser est sorti. Le second est que cela a imposé une bonne discussion entre Lovely, lui et moi, ses frères étant en train de jouer dehors. Nous avons échangé et tenté de lui expliquer que ce beau voyage a aussi des contraintes… comme celle-ci, comme celle aussi de ne plus voir ses amis ou encore celle de ressentir d’autres manques. La promiscuité de notre paquebot n’aide pas à remédier à la situation et l’enchainement des étapes occulte la participation à un nombre d’activité plus ludiques…

Dorénavant, nous allons surement déplacer un peu le curseur du voyage pour trouver un réglage qui convient davantage encore aux garçons. Peut-être voir moins de choses et faire plus d’activités sportives, laisser plus de liberté à chacun… en prenant du temps sur le temps qui passe pour que cette liberté puisse s’exprimer. Des activités ou des moments en solitaire seront forcément au programme pour chacun de nous.

Après ce débat, nous avons le sentiment que cela nous a fait du bien à tous. Anne & Richard M. qui ont fait aussi un beau voyage en famille nous l’ont redis récemment : « Voyager c’est fatiguant aussi» !

Allez, tournée générale d’apéro pour tous les cinq afin de prolonger la discussion tous ensemble et maintenant les croque-monsieur et la salade sont prêts. A table !

 

Bonne journée à vous… et bon anniversaire à Papily !

 

Victorinox

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Commentaires
C
Les coups de blues sont normaux quand on est loin de chez soi... Mais comme le dit Véro, ça vaut la peine!!! <br /> <br /> Profitez au maximum de cette chance!!! On vous embrasse bien fort. Pendant que Véro va marcher, moi je vais faire un tour au chalet!! Ca avance mais ne rentrez pas trop vite.... Bises Cécile and Co
B
Magnifique récit ... Mon fouet. Tu as véritablement des talents d'écriture!!!! Bon courage à vous. Il n'y a pas que des moments positifs dans cette ma promiscuité c'est sûr ... Mais ce que vous entreprenez est tellement extra-ordinaire que ça en vaut vraiment la peine. On pense fort à vous dans votre paquebot. Je vais marcher ce matin. Biz a vous. Vero
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