Rapa nui, c'est fini !
Lundi 28 juillet - Salle d’attente de l’aéroport de Rapa Nui
Ce matin, branle-bas de combat dans le bungalow des Pic-Pic car le check out est prévu à midi et à 9h, nous devons être avec les garçons devant la plage à côté du petit port pour le rendez-vous avec le professeur de surf. Nous avions réservé un cours de 2h samedi soir. Nous sommes à l’heure mais à 9h15, toujours personne. Notre prof a dû dormir plus tard que prévu ce matin. Ici, ça semble être une habitude. Il ne faut jamais s’en faire. Alors, on ne s’en fait pas et nous nous baladons sur le port pour patienter. Un pêcheur vient de rentrer avec quelques belles pièces…
Puis à 9h30, toujours pas de nouvelles de notre moniteur. Les garçons sont déçus mais nous n’avons pas d’autre choix que de prendre nos cliques et nos claques et nous rentrons. Petit passage par l’agence de voyage de la compagnie LAN afin de confirmer nos vols de ce soir. Ça, c’est fait ! Retour au bungalow. Le temps est chargé ce matin et cela ne semble pas vouloir se dégager comme la veille.
Gentiment, la réceptionniste nous informe qu’elle laisse à notre disposition le bungalow pour la journée complète et non pas jusqu’à 11h comme le check out le prévoyait puisque le bungalow n’est pas repris et que ce sera plus simple pour les enfants. Bonne nouvelle ! Et plus d’obligation de faire vite. Il est vrai que notre vol est tard, à 22h45.
Du coup, on profite pour répondre à quelques mails, checker la suite du voyage et les garçons avancent sur leur carnet de voyage respectif… des carnets remplis de petits commentaires, cartes de visite, découpages variés. Ils s’appliquent, s’interrogent entre eux sur le nom de tel ou tel restaurant de telle ou telle personne ou encore le détail du menu dans ce restaurant, le nom de cet hôtel, du parc visité, du nom du lieu... Des carnets de souvenirs, et quels souvenirs ! Ils ont commencé ces carnets après quelques semaines de voyage et il leur fallait se remémorer l’ordre des choses mais ça y est, ils sont tous les 3 presque à jour. Ils nous les donnent pour lecture de temps en temps et pour nous, parents, c’est un régal de les feuilleter. Leurs souvenirs sont parfois des détails que nous n’avions pas remarqués mais qui, pour eux, les ont rendu MDR…
En fin de matinée, le ciel est toujours assez bouché sur cette partie de l’île. Dernière photo du bungalow et nous filons pour le nord de l'île.
La décision de partir pour la plage d’Anakena est prise. Passage par le cimetière très fleuri de l’île qui fait face au Pacifique et qui, la nuit, est illuminé de dizaine de petites lumières solaires comme pour ne pas laisser les défunts dans le noir.
Puis petit stop au marché artisanal pour glaner quelques souvenirs. Gautier se fera offrir un oeuf en bois (celui de l'homme-oiseau) et le décorerea lui-même.
En route pour la plage. Plus nous avançons vers le nord de l’île et plus le ciel s’éclaircit. Nous nous arrêtons au petit restaurant de la plage et commandons les délicieux empanadas frits que nous avions goutés il y a 2 jours. Nous avons même été autorisés à finir la bonne (et dernière) bouteille du « Paradis Atamisque » que nous avions emmenée avec nous… nous avions gardé la meilleure pour la fin…
Après le déjeuner, je pars jouer une dernière fois avec les garçons dans les vagues. A 16h, nous quittons la plage, le sable fin, les palmiers et les 5 Moai superbement placés, et comme d’habitude, tournant le dos au Pacifique.
« Adios la playa » dit BG. En route, dernier stop devant un Ahu où les Moai restaurés ont ici leurs yeux. Ils semblent que depuis une découverte de 1978, on puisse maintenant affirmer que tous les Moai possédaient tous des yeux !
Nous repassons au bungalow, puis après une douche sur le pouce, nous bouclons les sacs et partons diner dans le bourg avant d’abandonner notre Jimny à l’hôtel et de prendre la navette pour le petit aéroport de Rapanui. Malheureusement l’avion prévu à 22h45 ne décollera qu’à 1h15 du matin et nous arriverons à Papeete en Polynésie, avec le décalage horaire, à 3h du matin. L’attente fut un peu longue et la nuit, elle, sera un peu courte…
Sur le tarmac El Gringo me glisse, « C’est fini l’espagnol, faut que je fasse une dernière discute avec une hôtesse… ». Demain matin, on va parler français. Dans le bourg, une indication pour Tahiti à plusieurs milliers de kilomètres.
Nous serons à Papeete pour la courte nuit qu’il nous restera. Nous avons prévu de passer en ville pour trouver des cahiers de vacances pour les garçons ! Ça les fait moins rigoler mais il n’y a pas le choix. Et puis, nous en profiterons pour acheter un guide détaillé sur la Polynésie et les « Iles sous le Vents » que nous visiterons durant ces 2 petites semaines.
Nous avons rencontré plusieurs couples de professeurs français et même un couple de dentistes qui, tous, nous ont donné des conseils pour réussir notre trip et surtout nous ont déjà prévenu que nous allions adorer… nous avons donc hâte d’y être, de découvrir ces iles grosses comme des têtes d’épingles sur le globe. Et nous savons déjà que ce sera trop court mais qu’importe, nous savourerons chaque instant.
Vicotrinox