Et c'est (re)parti !!
Mercredi 23 juillet – 9h30 dans l’avion « Lan» pour l’île de Pâques…
Nous sommes installés dans un Boeing 767 (tout neuf) de la compagnie sud américaine Lan. J’ai Norah Jones en stéréo dans le casque. Ca sent le kérosène, ça sent les vacances !
Le réveil a été matinal, 5h45. Une heure après, nous avons claqué la porte de notre appartement situé dans le « Centro » de Santiago avec nos sacs pleins à craquer !!
Lundi en fin de journée, nous avions fait un tour de 2h dans la capitale de Santiago, puis avions retrouvé Marielle et Hugo, nos bretons du Salar de Uyuni pour un diner bien sympa. Nous leur avions apporté une bouteille de Malbec Atamisque dédicacée pour l’occasion. Les garçons ont été bien occupés grâce au concours de dessin organisé par le chef de salle, un jeune français.
C'est « The Artist » qui a gagné le concours… et la glace qui revenait au vainqueur de la soirée ! Il ne s’appelle pas The Artist pour rien !
Nous avons passé une très bonne soirée ensemble dans ce bon petit restaurant « américain ». Marielle prépare ses bagages, elle retrouvera Nantes, la France et sa famille dès lundi prochain où elle a déjà du travail en archi… ça lui manquait tant depuis un an ! Hugo, lui, sera de retour en France après la fin de sa période de préavis, à la mi-septembre.
Hier, mardi, la météo était annoncée pluvieuse sur Santiago et comme l’eau ne s’écoule pas bien sur trottoirs de la ville, se balader est plutôt déconseillé. D’après les indications de notre chauffeur de taxi d’hier, vos chaussures sont trempées toute la journée tant il est difficile de traverser les routes inondées et les voitures vous éclaboussent en permanence et sans considération. Marielle et Hugo nous confirment le point de détail et nous suggèrent de passer un moment dans le grand mall de la ville, car en plus, c’est le début des soldes d’hiver ici !! Ca tombe plutôt bien, nous avions envie de faire relâche et puis, nous trouver quelques bricoles nous donnera l’impression de renouveler un peu notre garde robe. C’est donc décidé, la journée de mardi sera une journée « shopping » !!
Nous émergeons un peu tard et prenons notre temps. Le ciel est gris, bien chargé mais il ne pleut pas encore. Je file dans un petit cybercentre imprimer un document administratif que j’ai dû préparer en urgence… un oubli de ma part avant le départ et une administration française qui ne m’a pas oublié, elle.
Après avoir essayé en vain de confirmer nos vols de demain sur le net, Lovely nous propose de filer d’abord dans une agence de la compagnie. 1h30 de perdue pour enfin obtenir la confirmation de notre bon enregistrement sur le vol. Nous prenons le métro de Santiago… ça nous replonge bien dans la vie trépidante d’une grande cité… et arrivons dans l’immense mall d’une nouvelle tour de Santiago. Gigantesque. Nous trainerons ici un bon moment chinant les bonnes affaires. Les 5 Pic-Pic sont ravis de faire quelques achats. Les prix des grandes marques sont incroyablement bas... Et avec en plus la démarque de 50 ou 60%, seule la contenance de nos sacs nous retiendra !
En fin de journée, nous profiterons tous d’une petite coupe de printemps ! C’est la première fois que nous sommes tous ensemble dans un salon de coiffure. La coupe est à 9€ et seul BG refusant d’y passer, prendra quelques photos.
Et voilà, ce coup ci, c’est le dernier apéro en Amérique du Sud. Passage obligé au Hard Rock Café. Discussions tous les 5 sur ces 2 mois passés… je ne vais pas m’étendre, vous trouveriez ça rébarbatif et pourtant, et pourtant nous aurions tant à vous raconter pour que vous puissiez comprendre que l’émotion nous a envahi tous les 5. Nous avons repensé à ces petits moments vécus ensemble, ces personnes croisées qui nous ont marqué. LP ne peut retenir ses larmes. El Gringo est tout retourné aussi. Les poils se dressent sur mes bras de vous en reparler. Même à chaud. Tout était top durant ces 2 mois. Les paysages évidemment, les découvertes assurément, les rencontres incontestablement mais tous ces détails du quotidien, l’arrivée à Lima, la joie d’y être enfin, Huacachina, le sable qui glisse sous le sandboard, le Machu Picchu qui nous apparaît au bout du chemin, le canyon del Colca, l’Isla del Sol et ses sentiers, la jungle, les réveils avec les singes hurleurs, René, le tapir, le sourire entier de Gautier qui pêche son premier piranha, le Salar de Uyuni et la nuit en doudoune et bonnet, la piscine chaude à 4 820m, le Duster et la N40, les travers au frein à main sur la piste du Dakar, la ruée vers l’or, la peur, le paradis d’Atamisque, le Malbec, Lorena, The Artist et moi main dans la main dans les rues de Valpo… il y a tant d’images dans nos têtes, tant de sons, de saveurs, d’odeurs, de contacts humains… des richesses inoubliables. Désolé de vous redire tout ça mais ça fait du bien de revivre ces clichés. Je comprends déjà beaucoup mieux toutes ces personnes qui sont parties en famille longtemps et qui ont du mal à ne pas repartir, qui ont du mal à en parler tant on a l’impression que ce que nous vivons n’est pas facile à faire partager. Anne & Richard M., je pense à vous.
Voilà, nous sommes dans l’avion, alignés sur le rang 37. Nous pensons à vous. Nous sommes bien.
Je change de musique et sélectionne un bon vieux groupe de l’époque… ABBA !! Rien de tel qu’un petit Gimme ! Gimme ! Gimme ! pour continuer de vous livrer notre journée dans la bonne humeur !!
En montant dans l’avion, nous avons pris la petite revue de la compagnie évoquant l’Ile de Pâques. Les photos sont superbes, ça nous donne tellement envie de découvrir cette île mystérieuse. Au comptoir du check-in, nous avons croisé un suisse résidant sur l’île depuis de nombreuses années, un ancien guide convertit aujourd’hui en entrepreneur dans le bâtiment. Il nous a dit que la météo était putôt belle à cette époque, nous verrons. Que l’eau était baignable, à 18/19°c, nous testerons. Puis il nous a donné le téléphone d’un guide français, nous l’appellerons… tout à l’heure. Moins de 2h de vol et nous y serons !
Nous avons loué un bungalow pour les 5 nuits à venir. Comme pour la Polynésie, Lovely avait réservé il y a plusieurs mois. Le nombre d’hébergements etant limité sur l’île, nous pensions qu'il était sage d’assurer le coup. Les bungalows sont très sympas, un peu en retrait de l'unique bourg de Hanga Roa et ils sont équipés pour que nous puissions faire la popote. Il y a de grands espaces engazonnés autour. Les garçons ont acheté hier un nouveau petit ballon de foot… et vous pouvoir s'en donner à cœur joie. Nous y serons tous bien.
Nous avons prévu de faire de grosses journées de marche pour découvrir l’île, de se lever tôt pour admirer un lever de soleil, de profiter des énormes vagues, si possible de tester le surf et, si le cœur nous en dit, de visiter une partie de l’ile à cheval… « BG » me dit : « J’ai trop envie d’y être ».
Alors, attention les amis, nous sommes repartis pour un tour, repartis pour de nouvelles aventures, et l’ambiance ressemble à notre départ de Combloux. Musique !!
Victorinox