Le Paradis, c'est fini!!
Samedi 19 juillet - Toutes les bonnes choses ont une fin mais ce paradis là, nous ne l’oublierons jamais !!
Pour les enfants, c’est normal, c’est le plus bel hôtel depuis le début de notre périple. Pour nous, c’est normal aussi, c’était la plus belle pause vacances depuis notre départ de France.
Ce soir, nous sommes à Mendoza et Lovely nous avait trouvé un hôtel à 10 mn à pied du terminal de bus. Nous sommes donc là sans le stress de début de semaine lors de notre arrivée dans cette belle ville…
A 20h, à peine arrivés à l’hôtel, nous avons dû rendre notre Duster… non sans une certaine émotion et quelques regrets. J’ai souvent dévalorisé son moteur et son manque de « pêche » mais ce soir, je suis un peu amer de l’abandonner ici à Mendoza dans cet état. Il est aussi sale dedans que dehors. Et puis, il nous aura trimbalé tous les 5 pendant presque 2 semaines sur les 2 500kms que nous avons parcourus le long de cette splendide RN 40. Défoncée mais splendide. Même s’il nous a « foutu la trouille » certains jours, lors de la ruée vers l’or ou encore lorsque sa jauge baissait à vue d’œil mais nous le regrettons déjà. Salut Duster, quel beau Dakar on a passé ensemble ! Et au final, il a assuré comme un lion (!!).
Ce soir, nous avons fêté notre dernière soirée en Argentine. Nous nous sommes délectés avec un super morceau de bœuf dans un restaurant soigné de Mendoza. Connie, su tu nous lis, nous avons suivi tes conseils et goûté à nouveau un Malbec « Saint Félicien » de la bodega Catana Zapata !!
Demain matin, nous partons à 8h30 pour 8h de bus. Nous quittons en effet l’Argentine et franchirons à nouveau la frontière chilienne pour nous rendre à Valparaiso, au bord de l’océan Pacifique. Ces 8h de bus ne nous couteront pas car nous sommes ravis que la route nationale 7 qui mène à la frontière ait été enfin rouverte hier. En raison des chutes de neige importantes tombées sur la cordillère ces derniers jours, la RN7 était fermée et nous empêchait de rallier le Chili. Nous avions bien vu depuis notre petit paradis que le volcan Tupungato (à près de 6 800m) avait blanchi jusqu’en bas avant hier. Sans ce passage routier, nous aurions dû prendre l’avion et débourser 10 fois plus qu’avec le bus…
Il est tard ce soir et je ne suis pas très courageux pour vous parler de ces 3 derniers jours passés dans le nirvana argentin. Je profiterai donc des 8h de bus de demain pour vous raconter ces jours de rêve dans la vallée de Uco… dans notre petit paradis, trop vite finis.
Victorinox