C’est plus le Pérou !
Et bien voilà, le Pérou, c’est fini ! On en a presque fait le tour en 3 semaines. Tout est passé très vite, presque trop.
Quand nous nous interrogeons sur nos meilleurs instants dans ce beau pays, les avis sont partagés, indéniablement positifs mais partagés.
Pour Gogo, le « BG » c’est incontestablement Huacachina avec le sand boarding et le buggy. Il est même prêt à venir y habiter.
Pour « The Artist », Augustin, c’est la beauté du Machu Picchu et la ville de Cuzco.
Pour El Gringo, Charles, son premier flash va pour le Canyon del Colca, tout comme Lovely Planet qui a apprécié la rude remontée… et l’apéro qui a suivi !
Personnellement, je garderai en souvenir ces quelques virages enchainés en surf dans le sable des dunes de l’oasis de Huacachina (vous savez, cette petite satisfaction très égoïste lorsqu’on s’arrête en bas de la pente et que l’on est satisfait de la trace que l’on a laissée), et puis ce sera aussi l’ambiance de ce petit resto typique dans lequel nous avons diné après la remontée du Canyon. Tout y était avec ce village « brut de pomme » et ce petit resto, son style, son atmosphère, et cette impression d’être dans le troquet du bout du monde… avec tout ce qu’il fallait pour nous requinquer ! Un resto et un périple qui aurait bien plu à mon ami Richard.
Tout restera un beau souvenir sauf peut-être cette pollution que nous avons trouvée omniprésente au Pérou.
Des paysages superbes, certes mais qu’on observe depuis des routes jonchées de déchets. Ils sont partout. Dans les champs, on trouve des bouteilles et des sacs en plastique. En ville, des tas d’ordures déchiquetés par les chiens errants et parfois à 2 pas de l’entrée d’un commerce ou d’un restaurant. Mais on les laisse là. On laisse aussi au milieu de la route, en pleine ville, le chargement perdu par un camion. Au regard des traces, ça fait des jours voire des semaines que ce tas est là. Les tas de gravas sont posés ça et là, comme si cela ne dérangeait personne. Tantôt au bord des routes, tantôt au bord des cours d’eau.
Vous croisez souvent des péruviens qui jettent par terre leurs papiers, leurs bouteilles en plastique. Ca ne dérange personne. Tout comme le lac Titicaca à Puno que nous quittons aujourd’hui. Le lieu est superbe et pourrait être mis en valeur. Mais, nous sentons qu’il sert de déchetterie géante, sans que cela ne choque qui que ce soit. Les abords des maisons, des routes, des rivières ressemblent à de multiples dépotoirs abandonnés… faute de moyens, c’est certain mais aussi parce que cela n’est pas dans la culture péruvienne.
Dommage ! Car personne au Pérou ne semble avoir pris conscience de cela. Les politiques ne semblent rien faire, nous n’avons vu aucune campagne d’affichage pour sensibiliser, aucun message d’avertissement… rien.
C’est le seul point noir au tableau.
Des péruviens, globalement très avenants, accueillants, honnêtes et discrets.
La période semble un bon choix aussi car nous avons bénéficié d’une météo exceptionnelle et nous n’avons pas encore eu une goutte de pluie. La saison ne bat pas encore son plein et nous n’avons jamais croisé la foule. Bref, le Pérou, c’était presque que du bonheur.
Aujourd'hui, nous avons quitté Puno après y avoir passé la nuit. Petite visite au bord du lac ce matin et hop, dans un nouveau bus pour 3h de route !
Nous allons rentrer en Bolivie, dernière photo à la frontière.
Ce soir, nous dormons à Copacabana, au bord du lac Titicaca. Nous avons changé nos Soles contre des Dollars boliviens, avons avancé nos montres d’une heure (parfait pour les matchs de la coupe du monde) et allons créer un nouvel album photo sur le blog.
Nous aurons peut-être davantage de difficultés à vous tenir informé avec la même réactivité qu’au Pérou car la qualité du réseau internet semble bien médiocre… nos verrons bien.
Adios Peru y hola Bolivia !!
François