Cuzco, le décor et son envers...
Cuzco nous aura enchanté. Il y a des villes où l’on ne fait que passer. Il y en a d’autres que l’on quitte avec regrets, Cuzco est de celles-ci. Nous la quittons ce soir, dans 2h.
Avant de partir, je voulais vous donner un aperçu très rapide de la ville, de ses monuments. Mais aussi de ses environs. Si vous suivez notre petit blog, vous avez pu contempler en image les superbes paysages des environs de Cuzco, en allant vers Pisac, Salineras de Maras ou Ollantaytambo. Mais pour admirer de tels espaces, il nous faut nous éloigner du cœur de Cuzco de plus de 10 kms.
Cuzco compte près de 350 000 habitants et la périphérie semble ne jamais s’arrêter. Beaucoup de constructions inachevées jalonnent les routes. Ces constructions, jamais terminées, faute de moyens donnent une impression de chantier permanent, de manque de règles, un peu comme si les limites urbanistiques n’étaient pas réellement définies. Ces constructions sont là, en transit, entre les paysages stupéfiants des environs et la splendeur du cœur historique de Cuzco.
Le cœur historique de Cuzco est le témoignage des conquistadors espagnols qui ont bâti la ville sur les vestiges des nobles bâtiments incas. A l’origine Qusqu, signifie « nombril » en langue quechua. L’architecture harmonieuse de la ville a facilité son inscription au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Dans certaines rues, se dressent encore de hauts pans de murs aux pierres colossales parfaitement agencées sans mortier, grâce au savoir-faire des incas. Ces pierres étaient taillées de manière à s’agencer parfaitement les unes dans les autres.
La ville s’est développée horizontalement et les bâtiments sont rarement supérieurs à 2 étages. Les toits sont couverts de tuiles rousses sur lesquelles on retrouve une croix et une composition en poterie représentant un couple de taureaux et une jarre. Ces taureaux sont censés, par leur bravoure, défendre la progéniture, le bétail et apporter la protection et la prospérité au foyer.
Sur les bâtiments, on retrouve de nombreux balcons travaillés, finement ciselés. Ces bâtiments sont accolés mais offrent une diversité qui est le témoin de la richesse du patrimoine culturel et architectural de cette ville.
Les rues pavées sont abruptes et plutôt sinueuses. Elles semblent ne pas avoir changé depuis plusieurs siècles…
Enfin, l’atmosphère « relax » et les nombreux bons petits restos font que nous n’oublierons pas Cuzco !
François alias « Le couteau suisse »